Doté d'un sexe de moins de trois centimètres, Michael Philipps, un Américain de 36 ans, n'a pas été verni par la Nature. Pourtant, malgré les désagréments qu'il provoque cette situation, il a décidé d'en faire une fierté et il cherche à faire homologuer le record du "plus petit pénis du monde" par le Guinness Book.
De complexe à fierté ? Après avoir traîné toute sa vie son sexe de moins de 2,5 centimètres comme une honte, Michael Philipps, 36 ans veut inverser la tendance. "Je cherchais à voir s’il existait un record du monde Guinness pour le plus petit pénis et voir si je pouvais y participer. J’essaie de transformer un négatif en positif, donc j’essaie de faire en sorte que tout soit positif – donc si je peux en tirer un titre, ce sera super", a-t-il expliqué auprès du quotidien britannique The Sun.
Handicapé par la très petite taille de son sexe, il rencontre des difficultés pour uriner. "Avec cette maladie, aller aux toilettes est encore plus difficile. Je ne supporte pas de faire pipi, je dois m’asseoir. Cela rend les choses difficiles lorsque vous êtes en public", assure-t-il.
Autre problématique, les relations charnelles. "J’ai eu quelques expériences sexuelles sans parvenir à les réaliser. À partir de là, j’ai arrêté d’essayer de sortir avec quelqu’un et j’ai perdu tout intérêt pour ça." détaille, résigné, l’habitant de la Caroline du Nord.
Pour autant, ce n’est qu’il y a "quatre ou cinq mois" qu’il s’est rendu chez le médecin pour identifier la pathologie dont il souffre. "On m’a informé qu’il existait une maladie appelée micropénis", explique-t-il. Et s’il a été mis au courant des techniques d’intervention chirurgicale qui lui permettrait de gagner deux ou trois centimètres, il reste dubitatif : "J’y réfléchis, mais si c’est tout ce que je pourrais gagner, je serais toujours dans le spectre d’un micropénis, donc je ne suis pas sûr que cela en vaille la peine."
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